Technique plus que centenaire, l’hypnose semble être redevenue depuis peu le nouvel outil à la mode pour tout ou presque. Sa réputation, autrefois sulfureuse est au plus haut désormais.
De l’hypnose, « état modifié de conscience », nous avons généralement une image plutôt spectaculaire, voire même inquiétante. Celle de l’artiste, au regard pénétré, qui d’un « Dormez, je le veux ! », ou d’une formule péremptoire approchante, entraîne un spectateur, plus ou moins consentant, à faire ce que, spontanément, il ne ferait pas.
« C’est de l’hypnose de cabaret, cela existe, cela impressionne, mais cela n’a rien à voir avec l’hypnothérapie et cela peut brouiller les pistes », explique Barthelémy Tavernier, psychologue clinicien bordelais. « Certains jouent avec cette ambiguïté, mais d’autres, comme le célèbre artiste , font le distinguo. Lui se présente comme ‘‘fascinateur’’, ce qui, au passage, montre sa très grande honnêteté intellectuelle. »
Plus fort que la méditation
Si les prestations des artistes fascinateurs n’ont pas fini d’impressionner leurs publics, c’est l’hypnose thérapeutique qui est en train de se faire une place de choix dans notre quotidien. Qui n’a pas dans son entourage un exemple de fumeur ayant écrasé son tout dernier mégot juste avant de pénétrer dans le cabinet d’un hypnothérapeute ? Qui n’a pas entendu parler d’un dentiste pratiquant l’hypnose…
Technique vieille de plus de cent ans, l’hypnose semble récemment redevenir un outil en vogue, utilisé pour presque tout. Sa réputation, autrefois controversée, est aujourd’hui au sommet.
L’hypnose, souvent décrite comme un « état modifié de conscience », évoque généralement une image spectaculaire, voire inquiétante. On pense souvent à l’artiste à l’allure perçante qui, d’un « Dormez, je le veux ! » ou d’une formule similaire, fait agir un spectateur, plus ou moins consentant, d’une manière qu’il n’aurait jamais choisie spontanément.
« Il s’agit d’hypnose de spectacle. Cela existe, c’est impressionnant, mais cela n’a rien à voir avec l’hypnothérapie, et cela peut prêter à confusion », précise Barthelémy Tavernier, psychologue clinicien à Bordeaux. « Certains exploitent cette ambiguïté, mais d’autres, comme l’artiste Messmer, font la distinction. Lui, par exemple, se présente comme ‘‘fascinateur’’, ce qui témoigne de sa grande honnêteté intellectuelle. »
Plus puissant que la méditation ?
Si les performances des artistes fascinateurs continuent d’émerveiller leur public, l’hypnose thérapeutique, elle, est en train de gagner une place importante dans la vie quotidienne. Qui n’a pas entendu parler d’un fumeur qui, juste avant de consulter un hypnothérapeute, a écrasé sa dernière cigarette ? Ou d’un dentiste pratiquant l’hypnose pour apaiser ses patients ?